Japon - Asakusa - Friperie

Durée du Séjour :

Nous sommes allés pour la première fois au Japon en juillet 2012, notre séjour a duré un peu moins d’un mois. Pour voir notre itinéraire au Japon, cliquez sur le lien.

Anecdotes culturelles :

Au Japon les clients, considérés avec vénération (OkyakuSama), sont accueillis avec une grande déférence : mots de bienvenu, inclinaison du buste et remerciements. Si vous avez l’incongruité de les remercier à votre tour, ils renchériront en politesse.

Lorsque l’on s’égare dans les rues de Tokyo (au Japon en général), demander son chemin devient une épreuve embarrassante. Comme le sens de l’orientation des Japonais est assez imprévisible, il n’est pas rare qu’ils convoquent le voisinage à leur secours. Finalement, plutôt que de nous indiquer notre direction, les Japonais, dont la serviabilité est exemplaire, nous accompagnent jusqu’à notre destination, dussent-ils faire un détour de plusieurs kilomètres.

Bizarrement, les japonais qui sont si respectueux et réservés, perdent toute inhibition dans les bus publics où ils n’hésitent pas à jouer des coudes!

Le bain public japonais est un espace commun et un lieu de détente. On ne pénètre dans un bain japonais qu’une fois s’être préalablement bien lavé (on ne se lave surtout pas dans un bain japonais !).

Transport :

Pour un séjour classique de 15 à 20 jours, le JR Pass est un incontournable. Ne faites pas comme notre ami, qui a oublié son pass, et qui s’est ruiné en achetant à l’unité ses trajets de train. Nous avons acheté un JR pass de 15 jours, pour les trajets d’Hiroshima à Nagoya. Nous avons pris un passage supplémentaire en train et bus à l’unité pour rejoindre le Mont-Fuji puis Tokyo. La dernière semaine, nous sommes resté à Tokyo et alentours, nous avons donc fait nos déplacements en métro-bus et train de banlieue.

Pour rejoindre le centre-ville depuis Narita, il existe deux lignes de train orange. Méfiez vous car leurs tarifs peuvent varier du quitte au double, l’une étant une ligne seconde classe et l’autre une 1ière classe. Nous en avons fait l’expérience à nos frais récemment.

Logement :

Tous les hébergements, même les auberges de jeunesse les moins chères, sont propres, confortables et bien équipés. Bien entendu le service à la clientèle est irréprochable, quel que soit l’établissement. Alors ne vous ruinez pas pour votre logement! Gardez votre argent pour les innombrables souvenirs qui vont vous tenter.

Argent :

Attention, les cartes bancaires internationales ne sont pas souvent acceptées dans les DAB des banques. Les seuls DAB fiables et faciles d’accès pour les étrangers sont ceux des Seven/Eleven (des minis supérettes ouvertes jusque 23h). Augmentez votre plafond de carte de crédit avant de partir car les dépenses sur place sont nombreuses et les retraits d’argent conséquents.

Achats :

Le Japon c’est l’empire du gadget et du kawai (mignon). Il existe une multitude de cadeaux à ramener chez soi!

Si vous souhaitez acheter des yukatas (kimonos de coton), sachez que vous pouvez en trouver de très beaux dans les friperies. J’ai acheté le mien pour moins de 10 dollars dans une friperie, non loin de la gare, à Nara. Vous trouverez également des tenues traditionnelles d’occasion dans le quartier d’Osu Kannon de Nagoya.

Pour les ustensiles de cuisine, rendez vous sur Kappabashi-Dori (quartier Asakusa- Tokyo). N’hésitez pas à vous rendre dans les boutiques les plus excentrées de la rue. Vous y trouverez de magnifiques théières moins chères.

Au marché de Kyoto et à celui de Tsujiki, vous pourrez acheter des couteaux bien tranchants et les faire graver à votre nom en Katakana (caractères japonais modernes).

Depuis mon séjour au Japon, je suis devenu dingue des chaussettes tabi (avec le gros orteil séparé du reste). À chacun ses vices! Pour moi c’est un cadeau-souvenir incontournable. On en trouve à 100 Yen dans les 100 yen shop (dollarama du Japon).

Le saké : Au hasard de nos déambulations, à Kyoto, nous avons découvert un magasin de spiritueux. Par chance la vendeuse, qui a vécu plusieurs années à Paris, parlait parfaitement français. Elle nous a expliqué comment choisir un bon saké : Le saké est un alcool obtenu par la fermentation de grains de riz. Préalablement le riz doit être poli. Plus le riz est taillé fin, jusqu’au cœur du grain, meilleur et raffiné sera le vin. Il est impératif de vérifier le pourcentage de riz contenu dans la bouteille. Un pourcentage faible garantit une qualité optimale de saké. Par ailleurs, un bon  saké ne se sert jamais chaud !

Nourriture :

La cuisine japonaise est vraiment raffinée, tout en finesse. Vous connaissez sûrement les classiques : okonomyaki, sushi-sashimi, ramen-soba-udon, teriyaki etc.

Au cours de votre séjour, vous aurez probablement dans votre assiette quelques bizarreries alimentaires :

  • Les yakitori Nankotsu : des brochettes de cartilage de poulet, qui déplut à l’unanimité
  • Le sushi d’oursin est une expérience déroutante : sa texture est incroyablement fondante mais il laisse un goût amer de ressac marin en bouche. En nigiri sushi c’est excellent, mais en sashimi ça devient vite écœurant.
  • Le nato, une pâte de fèves de soja fermentées… Selon mon frère c’est “ le truc le plus horrible au monde, ça pue, sous la langue c’est dégeu, gluant et ça goûte le fromage trop fermenté” … bref, pour les aventuriers !

Contrairement aux idées reçues, les sushis ne sont pas le plat le plus répandu au Japon. Il est même difficile d’en trouver en dehors de Tokyo (beaucoup d’adresses dans le quartier d’Asakusa). Le teriyiaki d’anguille (unagi) est à essayer absolument!

Mais vous aurez aussi de bonnes surprises avec les desserts comme les gâteaux éponges tellement moelleux ou encore les crêpes de farine de riz, pliées en triangle et fourrées au chocolat, à la crème pâtissière ou à la pâte de haricots rouges.

Langue :

Peu de Japonais parlent anglais (ou ils n’osent pas parler anglais), surtout en dehors de Tokyo ou des zones touristiques. Avant de partir, nous avions pris 6 mois de cours de japonais, juste de quoi avoir des bases et se débrouiller en cas de pépins. Mais grâce à la politesse et à la patience exemplaire des Japonais, il est possible de communiquer avec des rudiments de japonais, d’anglais et le langage des signes… Dans les gares des villes principales, tout est indiqué en anglais.

État sanitaire :

Les Japonais ont une hygiène irréprochable. Des douches sont mises à disposition des clients dans les aéroports. Les toilettes électroniques permettent de recouvrir nos bruits inconvenants par un faux bruit de chasse d’eau, les options bidet et jet d’eau permettent de se laver directement sur les toilettes. Surtout, en tout temps, en tout lieu, les toilettes publiques sont propres.

Par contre, pendant la saison des pluies (en été), l’humidité empêche les vêtements de sécher. Assurez vous que vos vêtements et chaussures ne moisissent pas.

Ascension du Mont Fuji, que prendre?

Pensez à faire des provisions de nourriture et d’eau pour la journée. Les refuges entre chaque station sont peu nombreux et leurs produits sont chers.

Vous pouvez acheter un bâton de pèlerin dans la boutique de la 5ième station (que vous pourrez reprendre dans l’avion) et le faire graver à chaque station pendant la randonnée.

Équipez vous d’un chapeau, de lunettes de soleil et de crème solaire, car une fois en altitude ça tape très (TRÈS) fort.

La preuve en image

Prenez un pull et un coupe-vent. Même si  l’effort vous tiendra chaud, en montant les températures rafraîchissent. Vous aurez besoin de votre pull et de votre coupe-vent une fois arrivé au sommet ou les vents sont très fort (et éventuellement en cas d’averse).

Vous aurez besoin de chaussures de randonnée solides, en particulier pour la descente (ou alors de chaussures auxquelles vous ne tenez pas).

Il est possible de faire l’ascension de nuit et de dormir dans un refuge, afin d’assister au lever du soleil au sommet le lendemain matin. Il est également possible de commencer au pied du Mont-Fuji pour ceux qui sont vraiment très motivés.

Allez à votre rythme. Courage, ne lâchez pas!

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