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Vous planifiez un voyage en Équateur et vous vous demandez déjà quel genre de souvenirs vous allez pouvoir ramener chez vous ?

Bien sûr les meilleurs souvenirs que vous ramènerez de votre voyage seront ceux qui resteront à jamais gravés dans votre mémoire et sur votre carte SD. Malgré tout il est plaisant de ramener un petit quelque chose du pays qu’on visite. Régis et moi achetons toujours un ou plusieurs souvenirs artisanaux de nos voyages. Déguster un produit, porter un bijou ou un vêtement, avoir un accessoire utilitaire et original fait partie de notre façon de prolonger le voyage en rentrant.

Certes l’Équateur n’est pas aussi riche que son voisin le Pérou en matière de traditions et de savoir-faire mais il est possible de trouver de beaux produits.

Alimentation

Cacao : L’Équateur est un pays exportateur de cacao et pourtant il est assez difficile d’en trouver à un prix raisonnable une fois sur place. Le cacao le moins cher que nous ayons trouvé nous l’avons acheté en vrac sur les marchés de Cuenca. Dans le reste du pays, en particulier à Quito, il est présenté en plaquette « de luxe » et il coûte aussi cher qu’au Canada.

Café : On en trouve partout. Malheureusement, n’en buvant pas je ne pourrais vous conseiller.

Pâte de fruits et nougat :  Sur les marchés alimentaires, vous trouverez des pâtes de fruits à la goyave et des nougats au sucre de canne.

Vêtements et chapeaux

Ikat : L’ikat est une technique de tissage qui est pratiquée dans plusieurs pays du monde dont en Équateur, plus particulièrement dans la région de l’Azuay. C’est  au marché CEMUART de Cuenca ou dans le village de San Pedro de los Olivos, à 30km de Cuenca que vous en trouverez. Comptez au minimum 30 $ pour un Ikat de coton.

equateur-cuenca-panamaChapeaux : La spécialité de Sigsig, un village à 1h30 de Cuenca, est le fameux chapeau Panamá. Ce chapeau est tissé avec des fibres de feuille de palmier et vous donnera à coup sûr des allures de star de cinéma… ou de mafioso. Les villages de Bibilak et de Principal possèdent aussi des ateliers de fabrication artisanale de Panamá et autres accessoires en osier. Dans la région de Cuenca, vous trouverez aussi des chapeaux en feutre. Prix de 10 à 500$ selon la qualité de la facture.

Lainage : L’ Alpaga est une fibre noble. À ce titre soyez vigilant car la plupart de la laine utilisée pour les tricots n’est pas de l’alpaga mais de l’acrylique. Au mieux vous aurez un mélange acrylique/laine à 20%. Oubliez l’alpaga à 100% qui ne se trouve quasiment pas en boutique (détaillants de laine), et encore moins sur les marchés prétendument d’artisanat où l’on vous vend des couvertures et des châles produits en série (quand c’est identique partout, méfiez-vous) à un prix dérisoire (encore une raison de se méfier). Même dans les boutiques haut de gamme, les lainages vendus sont rarement de l’alpaga pur. Vérifiez l’étiquette s’il y en a une.

Ne vous fier pas à la douceur d’un lainage pour savoir si c’est une fibre synthétique ou non. Les laines acryliques sont de nos jours de très douces. Le test pour savoir si votre laine est animale et non chimique : brûler une fibre et voir si elle brûle ou fond. La fonte indique toujours une fibre issue de la pétrochimie. Une flamme indique une fibre végétale ou animale. L’odeur doit également être caractéristique (proche du cheveux brûlé).

Un autre signe qui ne trompe pas : La laine animale feutre. Pour cette raison ne lavez jamais une laine animale à la machine et oubliez le sèche-linge. Une laine naturelle ne se lave qu’à la main. La laine acrylique ne feutre pas et peut même être lavée à la machine et passée au sèche-linge. Une laine mélangée pourra feutrer très légèrement mais gardera sa forme d’origine même si vous la lavez à la machine. Parole de tricotteuse/crocheteuse !

Par contre certaines femmes tricotent des lainages d’acrylique à la main et je dois reconnaître que, même si la fibre utilisée n’est pas noble, elles font un travail de longue haleine.

Bijoux

chordeleg-bijouxBijoux en agent : Chordeleg, un village aux alentours de Cuenca, est réputé pour son orfèvrerie. Les bijouteries sont légion dans ce village spécialisé dans le travail de l’or et de l’argent selon la technique du filigrane. Une fine lamelle de métal est travaillée, enroulée, sculptée pour donner un motif aussi raffiné qu’une dentelle.

Le prix d’un bijou est déterminé selon son poids :  entre 25 et 30c le gramme d’argent. Comptez environ 80g pour une paire de boucle d’oreille élaborée.

Bijoux en perle : Toujours à Cuenca, vous trouverez au CEMUART des bijoux en perles tissées. Le résultat est assez surprenant. Bracelet à partir de 5$, collier de 10 à 30$

Bijoux en tagua : La tagua est une noix de palmier qui est devenu très en vogue ces dernières années. Ses caractéristiques physiques en font un excellent substitut pour l’ivoire et on la surnomme à juste titre l’ivoire végétale. Vous trouverez des bijoux en tagua à Quito et à Mindo. De 2 à 15 $ selon le modèle.

Plateaux

À Quito, sur le marché du parc El Ejido, vous trouverez des plateaux en bois peints.

Maroquinerie

Des ateliers de fabrication d’accessoires en cuir sont rassemblés à Cotacachi. Toutefois vous en trouverez également des sacs en cuir sur le marché d’artisanat de la Mariscal à Quito.

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