La fin de notre séjour approche et nous rejoignons la ville d’Alajuela pour clore, hélas, ce voyage. Encore une fois nous nous retrouvons dans une ville aux rues sans nom. Nous tournons en rond depuis 15 minutes et personne ne semble disposé à nous renseigner. Par chance nous rencontrons le propriétaire de notre auberge qui nous sauve de cet embarras.
Le dimanche la ville sommeille. Quelques musiciens animent le parc central, pendant que les fidèles fréquentent assidûment l’église. Nous mangeons un casado roboratif chez Maria-José, un soda (cantine) copieux et bon marché fréquenté par les travailleurs du coin (75 mètres au nord du cimetière de la ville).
Le lendemain nous visitons le Volcan Poas, le volcan le plus visité du pays autant par les locaux que par les étrangers. Le cratère principal est beau mais le parc petit.
Nous consacrons notre dernier jour à visiter villes et villages alentours : Heredia, une ville universitaire en banlieue de la Capitale.
Barva, un petit village coloré où se déroule la fête des masques (masques que l’on peut voir à l’hôtel de ville).
Sarchì, un petit village connu pour ses charrettes peintes qui autrefois servaient à transporter le café mais qui, aujourd’hui, ne sont guère plus qu’une attraction touristique. Le village n’est pas si beau qu’on le prétend. Néanmoins le voyage en bus nous permet d’observer les plantations de cafés, les collines verdoyantes et les vallons.
Le Costa Rica est souvent désigné comme la Suisse de L’Amérique latine….certainement pas pour son PIB, même si le pays est plus riche que ses voisins, mais parce que le pays a abolit son armée et a investi dans l’éducation et la santé. Les Ticos sont fiers d’appartenir à un pays ayant une grande stabilité politique, un des plus hauts taux d’alphabétisation du continent et une politique de protection de la biodiversité active.
Pura Vida!
