Montréal - Piste cyclable

Montréal est la ville idéale pour le rat des villes et le rat des champs que je suis. Cette ville conjugue parfaitement vie urbaine et esprit de village. Sous ses airs de citadine, Montréal cache une âme verte qui sait réveiller l’écologiste qui sommeille en chacun de nous. Entre écotourisme et écologie urbaine, vivez Montréal autrement.

Parcs et vie de quartier

Ce qui distingue Montréal des autres centres urbains nord-américains ce sont ses nombreux parcs. Montréal, c’est de la verdure à chaque coin de rue, des arbres pour adoucir son cœur d’asphalte. Petits ou grands, les parcs embellissent la vie de quartier. On s’y rafraîchit dans la chaleur de l’été, on y joue en famille, on y lézarde, on y pique-nique autour d’un barbecue, on y patine l’hiver. Les enfants poussent à l’ombre des arbres et les habitants s’enracinent dans cette ville aux airs bucoliques.

Le Mont-Royal est certainement l’un des parcs les plus fréquentés autant par les résidents que par les visiteurs de passage. C’est un incontournable pour prendre un peu de hauteur et admirer le panorama de la ville. J’en parlais déjà dans mon article sur Montréal.

Quand j’habitais Rosemont, j’aimais flâner dans le Jardin Botanique et le parc Maisonneuve, en particulier le matin, quand ils étaient encore déserts.  Quel régal pour les yeux de découvrir ces deux parcs au rythme des saisons : l’hiver le plumage des cardinaux rouges contrastent avec le manteau neigeux du jardin ; l’été les tortues peintes se prélassent au bord des étangs et les libellules se cachent dans les roseaux ; le printemps et l’automne éclatent de couleurs et exhalent leurs parfums de fleurs et d’humus.

Le parc des rapides de Lachine, proche de chez moi, est idéal pour l’observation des oiseaux migrateurs. Quelques aventuriers en kayak, en bateau et en planche de surf viennent se frotter aux vagues des rapides. C’est aussi un coin prisé pour la pêche à la ligne. Un peu plus loin, dans ville Lachine, le parc René Lévesque est étonnant avec ses sculptures modernes et  son agréable port de plaisance.

J’aime aller au parc de la Cité du Havre et au parc Jean Drapeau. C’est mon prétexte pour passer en vélo devant les extravagantes maisons d’Habitat 67, dont l’architecture évoque une ruche, ou devant la Biosphère, le musée de l’environnement. En prime : une vue imprenable sur le port de Montréal! Plus à l’est de l’île, La promenade Bellerive et les îles de Boucherville  offrent un petit coin de nature sympa. Seul petit bémol : il faut traverser une zone industrielle glauque avant d’y accéder.

Récemment, j’ai découvert le parc naturel du Bois de la Liesse où l’on se croirait à s’y méprendre en pleine forêt. C’est un véritable boisé au cœur de la ville.

Ces parcs, accessibles facilement à vélo ou en transports en commun, sont parmi mes favoris même s’ils ne représentent qu’une infirme partie des îlots de verdure montréalais. Ils sont gratuits à l’exception du Jardin botanique qui requiert la carte accès pour les résidents en haute saison (printemps-été) et qui est payant pour les autres visiteurs.

Pour découvrir plus de parcs et en savoir davantage sur les activités proposées, été comme hiver, c’est là qu’il faut cliquer : Portail de la ville de Montréal.

Cyclotourisme

Je ne peux pas concevoir de vivre à Montréal sans vélo tant le réseau de pistes cyclables est important et s’améliore d’année en année. On peut dire que l’organisme Vélo Québec tient un rôle fondamental auprès de la communauté de cyclistes de Montréal. En plus d’offrir des services de références à la Maison des Cyclistes (agence de voyage spécialisée et café, sur la rue Rachel/Brébeuf), l’association organise la Féria du vélo, dont les très populaires Tour de l’île et Tour la nuit qui rassemblent tous les ans des milliers de cyclistes amateurs.

Avec 680 kilomètres de pistes cyclables, Montréal est une ville faite sur mesure pour les mordus du vélo. L’une des plus belle piste de l’île, à mon avis, est celle qui longe le fleuve Saint Laurent, du Vieux port à Pointe Claire, en passant par Verdun ou en faisant un petit détour par le Canal Lachine. Cette piste est particulièrement agréable… et je ne dis pas ça parce que j’habite le coin! Un autre de mes coup de cœur : la piste qui, en plein fleuve coincée entre Saint Lambert et Montréal, permet de relier l’estacade de l’Île des Sœurs au parc Jean Drapeau, ou encore d’aller vers la rive sud (Saint Lambert ou Sainte-Catherine).

Récemment la ville a mis à disposition, des bornes de réparation à vélo en libre-service.

Pour vous procurer une carte des pistes cyclables de Montréal, adressez-vous à la Maison des cyclistes ou allez sur le portail de la ville.

Pour louer un vélo : Bixi est le système montréalais de vélos en libre-service.

Pour acheter un vélo : Outre les boutiques spécialisées, les annonces de rue et kijiji, je vous recommande SOS Vélo, un organisme de réinsertion professionnelle spécialisé dans la récupération et le reconditionnement de vélos usagés.

Jardins et agriculture urbaine : un mode de vie

L’agriculture urbaine est au cœur de la philosophie de vie montréalaise. Les mouvements en faveur du développement durable et de la souveraineté alimentaire sont nombreux et prennent de l’ampleur. Jardins individuels où les tomates cohabitent avec les fleurs sur les pelouses des maisons, carré d’arbre en bordure de trottoirs, ruelles vertes, jardins communautaires et toits-verts… les initiatives citoyennes ne manquent pas.

Le centre-ville/Centre sud, un secteur défavorisé et essentiellement bitumé, respire grâce aux actions de l’organisme Sentier urbain créé en 1993 et qui propose de belles balades alternatives dans ce quartier oublié des visiteurs.

Depuis, grâce à la volonté de résidents passionnés, de nombreuses ruelles vertes ont vu le jour à travers la ville. Sur le site d’éco-quartier, vous trouverez la carte des ruelles vertes pour sortir des sentiers battus.

En 2007, la Maison de la Culture du quartier Côte-des-Neiges inaugurait l’un des premiers toits verts de Montréal. Depuis le concept de toit végétal a pris de l’ampleur, ouvrant la voie à une nouvelle façon d’envisager l’architecture urbaine au service de l’environnement et de la collectivité.

En 2011, Le Santropol Roulant, une popote roulante communautaire intergénérationnelle, s’est doté à son tour d’un toit vert. En saison estivale, leurs légumes proviennent de leur toit ainsi que de leur ferme à Senneville (pointe Ouest de l’île) et du jardin de l’université McGill, entretenus avec soin par l’équipe et par les bénévoles dont j’ai fait partie. Tous les mardis et les jeudis soirs d’été, l’organisme tient un marché fermier, en face de leurs locaux au 111 Roy Est. À noter : un atelier de réparation de vélo est également accessible.

Depuis peu, la place Gamelin accueille, de mai à octobre, des jardins aménagés par Pépinière et Co et entretenus par les soins du Sentier Urbain. Un café, un restaurant, une serre d’agriculture urbaine et un marché local redonne vie à ce coin du centre-ville longtemps négligé.

Les fermes Lufa offre des produits locaux et biologiques, cultivés dans des serres sur toit (les 1ères dans le monde, secteur Ahunstic-Cartierville), et propose de vous les livrer chez un partenaire de votre quartier.

Pour trouver un organisme qui s’occupe du verdissement de votre quartier ou qui œuvre dans le développement durable c’est sur le site http://www.arrondissement.com/.

Maintenant, vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas vous mettre au vert à Montréal!

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