Kyoto représente pour beaucoup le Japon authentique. Celui des temples et des Geishas. C’est en flânant au hasard des rues que la ville révèle ses trésors. Au détour des rues se cachent des temples magnifiques. Difficile de choisir entre ses innombrables sites classés au Patrimoine Mondial de L’Unesco et les autres plus modestes mais tout aussi intéressants. Impossible de venir à bout de ses merveilles en si peu de temps.
Nous commençons par le sanctuaire To-Ji : Dans une salle sombre sont exposés des Bouddhas de bois anciens. Une pagode à 5 étages domine le jardin. Avec ses 57 mètres de hauteur, elle est la plus haute du Japon. À quelques rues de là, nous découvrons une échoppe de sceaux japonais. Au Japon, il n’est pas d’usage de signer à la main : Les Japonais utilisent des sceaux personnels, à leur nom, pour parapher les documents.
Le Palais impérial de Kyoto : L’Empereur ne réside guère plus ici mais à Tokyo. Toutefois c’est à Kyoto que la cérémonie de son intronisation a lieu. Visiter le palais requiert une autorisation d’entrée, obtenue sur place quelques heures avant, et se fait en groupe. Les jardins sont paisibles, les bâtiments empreints de solennité.
Centre-ville, Ponto-cho et Gion : Au cœur de Kyoto, l’activité bat son plein. Galeries marchandes, centres commerciaux, restaurants. Niché dans le dédale des galeries commerçantes Teramachi, le marché alimentaire Nishiki expose ses stands de poissons séchés, de légumes marinés et de bonbons colorés. Dans une coutellerie, Louis s’offre un couteau traditionnel à sushi, gravé à son nom en katakanas. Non loin de là, les quartiers de Ponto-Cho et Gion nous dévoilent leurs petites ruelles à l’architecture traditionnelle, bordées de restaurants et de salons de thé. On y croise parfois des Geishas ou des Japonaises en yukata (simple kimono de coton pour l’été).
Kinkaku-Ji, le Pavillon d’or : Le bâtiment le plus célèbre de la ville, très touristique, mais à raison. C’est un pavillon recouvert de feuilles d’or, entouré d’un paisible jardin. On imagine aisément quelle serait la beauté du site en hiver ou au printemps lors des cerisiers en fleurs. Dans les ruelles adjacentes, des petites échoppes vendent des pâtisseries : des triangles à la farine de riz fourrés à la pâte d’azuki ou de cannelle.
Fushimi Inari-Taisha : Au Sud-Est de Kyoto s’étend un sanctuaire d’O-Torii, aux milliers de portes vermillons, bâti sur le mont Inari. Un renard en bronze garde l’entrée du Temple. Les allées d’O-Torii sont spectaculaires et serpentent sur 5 kilomètres à travers la colline.
Ginkaku-Ji, le Pavillon d’argent : À l’instar du Pavillon d’or, le Pavillon d’argent est une villa entourée d’un charmant et paisible jardin. Toutefois le bâtiment n’a d’argent que le nom, car son commanditaire (1482) n’eut jamais le temps de recouvrir la villa de feuilles d’argent.
Kiyomizu-Dera : Le Temple de l’Eau… visité sous une pluie torrentielle. L’esplanade du temple principal, accroché à flanc de colline, surplombe le paysage. L’eau, considérée comme sacrée, est récupérée dans un puits où les fidèles viennent se purifier. Dans un temple voisin, l’atmosphère est bon enfant. De jeunes Japonais viennent acheter des talismans pour trouver l’amour. Deux pierres font face l’une à l’autre. Celui qui réussira à atteindre les deux pierres les yeux fermés, trouvera l’âme sœur. Nombreux sont les ados qui tentent leur chance.
Arashiyama : Ce quartier résidentiel calme et traditionnel à l’ouest de Kyoto offre un aperçu de la campagne à quelques minutes de la ville. Arashiyama est célèbre pour sa bambouseraie et son parc de singes. Les bambous forment des allées denses et lumineuses. Promeneurs distingués et touristes flânent dans ce parc hors du temps et hors du commun.
Ce n’est qu’un aperçu de ce que cette ville a à offrir au visiteur trop souvent pressé. Il nous aurait fallu bien plus que 5 jours à Kyoto pour en voir davantage, en prenant le temps de se perdre dans ses rues modernes et de rêver dans ses temples anciens.
