Ancienne ville commerçante qui a prospéré grâce au commerce de la soie, Hoi An se distingue par ses maisons basses aux façades jaunes. Quoique très touristique, c’est une ville charmante et pittoresque. Le centre historique est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Le pont japonais reliait les communautés sino-japonaises de la ville.
Aujourd’hui la ville est réputée pour ses nombreux tailleurs et ses lanternes en tissus. L’endroit est idéal pour se faire confectionner des vêtements sur mesure.
Notre séjour coïncide avec la « Full moon ». La tradition veut que le 14ième jour du mois, qui correspond à la pleine lune, les Vietnamiens honorent leurs ancêtres en déposant des lanternes en papier sur la rivière Thu Bon. L’ambiance, plus touristique que traditionnelle, est bon enfant.
Comme notre hébergement est excentré, nous devons louer un vélo pour nos déplacements. Agréable moyen pour rejoindre la ville et pour explorer les alentours.
Jour de pluie. Nous allons à la plage de Cua Dai. L’entrée principale (et donc touristique) de la plage est surveillée et le parking à vélo payant y est obligatoire. Nous contournons le point d’accès principal et continuons sur une route de campagne. À quelques mètres la plage…. accessible librement et gratuitement! Quelques maisons en ruine sur le bord de mer, sans doute pour laisser place à de futurs complexes hôteliers. La mer est déchaînée. Il pleut sans relâche. La plage est telle que je l’aime : déserte et hostile.
De retour à Hoi An, la pluie, qui a fait fuir les touristes, rend la ville propice au marchandage.
Le lendemain, nous partons sur les routes de campagne à vélo. Nous traversons des villages où nul ne voit de touristes passer. Les villageois, étonnés, nous sourient et nous gratifient de grand « Hello! ». Nous roulons toute la journée au hasard des sentiers et des rizières. Il n’y a rien d’autre à voir que les champs paisibles, rien d’autre à observer que les paysans travailler et vivre humblement de leurs terres.
Certainement l’un des meilleurs moments de notre voyage. Il faut savoir prendre son temps pour faire de belles découvertes.