Capitale du Japon au 8e siècle, Nara est une ville riche de son passé historique et de ses trésors architecturaux. Les touristes, autant japonais qu’occidentaux, viennent nombreux mais on échappe rapidement à la foule en s’éloignant des premiers temples qui sont les plus fréquentés.
Des daims se promènent librement dans le parc, à la recherche de quelque nourriture à chaparder. Selon une légende, ces animaux sont les protecteurs de la ville.
Le Temple Todai-Ji abrite le Daibutsu: un Bouddha géant en bronze (16 mètres de haut et 437 tonnes). À droite du grand Bouddha, un pilier en bois est percé à la taille de la narine du Bouddha. Celui qui parvient à se glisser dans le trou connaîtra l’éveil spirituel. Mission réussie pour Louis et moi (de justesse!), transfigurés par la sagesse bouddhique.
Surplombant une colline, les temples Nigatsu-Do et Sangatsu-Do offrent un beau panorama de la ville.
Les allées du sanctuaire Kasuga Taisha sont bordées de milliers de lanternes en pierre. Plus loin, se dresse la pagode à 5 étages du sanctuaire Kofuku-Ji, l’une des plus hautes du Japon.
La balade dans le parc de Nara est vraiment agréable et bucolique. Le site classé au patrimoine mondiale de l’Unesco nous plonge dans le Japon ancestral du IXe siècle.
Nara, c’est aussi une ville moderne. Dans ses rues commerçantes, il est possible de trouver des boutiques de fripiers où acheter des Yukatas d’occasion à bon prix.