Islande - Stokkseyri

Une fois n’est pas coutume, je vous livre ici le récit d’un voyage en Islande que je n’ai pas expérimenté personnellement mais que j’ai vécu par procuration. Mon frère et sa copine sont allés bivouaquer en Islande pendant 14 jours, nous avons donc rédigé ce récit à 4 mains où le « je » donne la parole à mon frère, ce héros. Toutes les photos sont les siennes (merci Louis!)

Pour toutes les infos pratiques, les galères, les conseils, consultez notre article : Islande, nos expériences.

Commençons notre road trip en Islande en sillonnant la route 1 vers le sud : les incourtounables de Keflavík à Höfn

L’aéroport de Keflavík est un hangar spartiate, perdu au milieu de nulle part à 45 minutes de la capitale. Des employés d’agences de location de voitures attendent les voyageurs à la sortie de leur vol. Malheureusement, le nôtre ayant eu du retard, l’agence chez qui nous avions réservé notre véhicule n’est pas présente. Nous leur téléphonons pour qu’ils viennent nous chercher et que l’on puisse sans attendre commercer notre road trip.

Nous passons notre première nuit à Stokkseyri. L’Islande est le paradis des ornithologues. Le camping est situé à proximité d’un refuge d’oiseaux. Comme la nuit ne tombe quasiment pas en été, inutile de vous dire que c’est un véritable concerto de piaillements ininterrompus que nous avons entendu toute la nuit.

Le lendemain, nous entamons notre périple le long de la route 1 qui fait le tour de l’île. Au loin nous apercevons le volcan au nom imprononçable, l’Eyjafjallajökull, devenu célèbre après son éruption. Déjà les paysages nous en mettent plein la vue. Nous nous arrêtons aux cascades Seljalandsfoss, une belle chute qu’il est possible de contourner, et Skógarfoss où certains randonneurs qui entament le célèbre trek du Landmannalaugar pratiquent le camping sauvage.

La route 221, Sólheimajökulsvegur, amène à un glacier où il est possible de randonner, accompagné d’un guide chevronné (car paysage sauvage rime aussi avec danger). L’activité peut être annulée en cas de grand vent ou d’intempérie. Il s’en est d’ailleurs fallu de peu pour qu’elle ne nous passe sous le nez. Heureusement le temps s’est dégagé in-extrémis et nous avons pu faire l’ascension du glacier quasiment seuls (les autres touristes n’étant pas venu à cause du temps instable).  Les piolets et les crampons sont prêtés par le guide.

Sur la route qui mène du glacier à Vík, le paysage est étonnant : une coulée de lave tapissée d’une mousse tenace s’étend à perte de vue.

Le soir, nous dormons à Vík. Son extraordinaire plage d’ébène et les puissantes rafales de vent donnent un air tourmenté à ce paysage de fin du monde.

Le lendemain matin, nous allons au Parc national de Skaftafell où il y a une magnifique cascade. Les roches fragmentées qui entourent la chute d’eau vrombissante ressemblent à un orgue minéral : paysage d’une Islande mystérieuse et mystique.

Un peu plus loin à Jökulsárlón, le paysage change. L’Islande est une surenchère de panoramas splendides. Là, des reliquats d’iceberg d’un azur improbable se détachent des glaciers et glissent sur les eaux tranquilles du lac.  Contraste saisissant d’un pays à la fois pastoral et arctique.

Nous établissons notre bivouac à Höfn, la porte d’entrée des Fjord de l’est, dans un camping sympa à proximité duquel il y a une source chaude où l’on peut se baigner (les infos sont disponibles au camping).

Islande - Hofn - Camping

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