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Nous marquons la 11ième et avant dernière étape de notre road trip néo-zélandais à Christchurch et dans la lumineuse péninsule de Banks.  

La côte-est est sans conteste la plus densément peuplée de l’île sud néo-zélandaise. Depuis que nous avons quitté Dunedin, nous traversons villages après villages. Avec une pointe de regret, nous rejoignons la civilisation. Qu’elles nous semblent loin les routes tranquilles de la côte-ouest où nous roulions quasiment seuls et où nous avions l’impression que le monde entier nous appartenait.  Nous étions habités par une sensation de liberté jamais éprouvée jusqu’alors.

Nous roulons jusque la pointe de la péninsule de Banks où nous sommes accueillis en français s’il vous plaît!  À Akaroa, nous avons la surprise de découvrir une atmosphère qui nous est bien familière, tout en bleu-blanc-rouge. C’est ici qu’en 1840, une tentative de colonisation française a été avortée. De cet héritage, il ne reste que quelques clins d’oeil folkloriques : des noms de rue, un cimetière et de vieilles enseignes.

Les quelques routes de la péninsule serpentent à travers des massifs herbeux. La summit road offre de magnifiques points de vue sur la baie et quelques sentiers de randonnée. Non loin d’Akaroa, le village d’Onuku abrite une communauté maorie. La petite église en bois est un syncrétisme parfait la culture locale et le culte occidental.  

De la péninsule de Banks, nous rejoignons Christchurch. Si nous avons aimé peu de villes néo-zélandaises, Christchurch fait exception. Il y a, dans cette ville, quelque chose qui m’a touché : une créativité à toute épreuve, une résilience, une volonté de recommencer sans effacer les stigmates des séismes passés. Il suffit de voir les ruines de la cathédrale, la nouvelle cathédrale de carton, l’art urbain et commémoratif, les conteneurs aménagés de RE:start pour être convaincu de l’énergie qui émane de cette ville.

Nous consacrons notre dernier jour en île sud à parcourir une dernière fois les routes de campagne. Nous nous arrêtons à Lyttletown, petite ville portuaire qui a beaucoup pâti des tremblements de terre et qui, malgré quelques commerces sympas, est assez peu intéressante.

À Taylors Mistake, nous randonnons à travers des prairies lumineuses, le long de falaises. Sur la plage, des surfeurs expérimentés se frottent à d’indomptables vagues. Les enfants ne sont pas en reste. Ces  surfeurs en herbe s’entraînent sous le regard vigilant des parents et des sauveteurs. Ceux qui veulent nager préféreront Summer plage et son atmosphère bon enfant.

C’est avec un pincement à cœur que nous rendons notre voiture, le lendemain. Après tous ces kilomètres nous y étions attaché. Avec elle, nous rendons aussi un peu de notre liberté. Nous prenons l’avion pour Auckland, ultime étape de notre voyage.

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