Islande - Parc national snaefellsjokull - Montagne

Après un voyage intense de plus de 500 kilomètres pour relier le nord de l’Islande à l’ouest, il est déjà tard quand nous parvenons enfin dans la péninsule de Snæfellsnes. Suivez-nous dans la quatrième étape de notre séjour et découvrez Kirkjufell, la parc de Snæfellsjökull et Arnarstapi.

Après avoir roulé plusieurs heures en direction de l’ouest, nous quittons la route 1, au niveau de Staður, pour emprunter les routes 68, 59 et 54 qui mènent à la péninsule de Snæfellsnes. En route nous nous arrêtons à Kirkjufell, un endroit étonnant dominé par une montagne aiguisée et peuplé de chevaux islandais, célèbres pour leur robustesse et leur petite taille. Un peu plus loin, nous posons notre maison de fortune à Ólafsvík pour la nuit.

À l’extrémité de la péninsule, le parc national de Snæfellsjökull est une formidable réserve naturelle protégée, abritant un volcan du même nom. Il y est interdit de pratiquer le camping sauvage. L’endroit est une oasis de nature, un véritable coup de cœur, trésor parmi les trésors islandais. Les ornithologistes et les botanistes resterons bouche bée devant le nombre d’espèces endémiques que l’on trouve ici. Une exception dans ce pays chiche en végétation. Il n’est pas rare de dénicher une cascade, au hasard des sentiers de montagne où il fait bon randonner.

Les amoureux de la littérature et de la science-fiction ne seront pas en reste puisque c’est par le sommet de ce volcan que commence l’expédition des personnages de Jules Verne dans le livre Voyage au centre de la terre. À l’instar des personnages du roman, nous faisons une halte à Arnarstapi, un petit village côtier au sud de la péninsule.

En reprenant la route, nous égarons dans un champ de lave et faisons une rencontre inattendue : un islandais a eu l’idée insolite d’installer demeure ici, en plein milieu du champ de lave. Il nous indique une source chaude où il a l’habitude de se baigner. Bonheur d’une vie simple et solitaire. Il prend soin de nous rassurer en nous précisant que la route jusqu’à la source est une « bonne route » comme celle où nous sommes… Ironie ou humour à l’islandaise ? Nous roulons à moins de 20km/h sur une piste de roches volcaniques et nous restons coincés parmi un troupeau de chevaux islandais, encadré par une dizaine de cavaliers, en transhumance.

(Série d’articles écrite avec la collaboration de mon frère, Louis Martin – Toutes les photos sont les siennes)

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