Islande - Route vers Krafla - Panorama

Nous quittons les fjords de l’est, non sans nostalgie, et nous dirigeons vers le nord de l’Islande : les alentours de Mývatn sont une mine d’or de paysages volcaniques.

De Seyðisfjörður, en suivant la route 1, quelques 200 kilomètres nous séparent de notre prochaine destination : le lac Mývatn. En chemin, nous nous arrêtons à Krafla un volcan et une station géothermique qui ont des airs de purgatoire : coulées de laves, terre sulfureuse aux orangés intenses, hot spot bouillonnants et odeur pestilentielle du souffre qui s’échappe de fumerolles en colonnes épaisses.

Un peu plus tard, nous installons notre tente dans le camping de Reykjahlíð, la seule ville habitée de toutes les hautes terres de l’est, ces hectares de nature où nul ne vit et que nous avons traversés dans la solitude la plus complète. Une fois notre bivouac installé, nous en profitons pour nous baigner au Lake Mývatn nature baths Spa, une source d’eau chaude naturelle, à l’image du Blue Lagoon mais en plus abordable, plus conviviale et moins fréquentée.

Le lendemain, nous visitons les alentours : Le lac Mývatn qui, grâce à sa richesse en algues, pourvoit en nourriture de nombreuses espèces d’oiseaux ; Les pseudos cratères au sud du lac qui forment d’importantes réserves ornithologiques; La faille Grjótagjá qui est le point de jonction entre les plaques tectoniques de l’Eurasie et de l’Amérique;

Islande - Lac Myvatn - pseudo cratère

Et le cratère Hverfjall du haut duquel il y a une magnifique vue sur les alentours.

Sur la route qui mène de Mývatn à Akureyri, la célèbre cascade Goðafoss est à ne pas manquer. Le site de 30 mètres de large est tout en force et grandeur.  La cascade tire son nom d’une légende historique : en l’an mille, suite à la conversion du pays au catholicisme, le chef de clan aurait jeté les idoles (god) païennes dans la cascade (foss).

Après une courte nuit à Akureyri, la plus grosse ville du nord, nous reprenons la route en direction de Kirkjufell, vers l’ouest. Le nord n’est que montagne. Les kilomètres s’enchaînent au compteur et le paysage défile dans nos rétroviseurs à mesure que la journée décline sans perdre son éclat.

(Série d’articles écrite avec la collaboration de mon frère, Louis Martin – Toutes les photos sont les siennes)

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